Parmi les seniors, les femmes sont les plus vulnérables. Un quart d'entre elles vivent avec moins de 600 euros de retraite. Leurs pensions sont presque deux fois inférieures à celles des hommes. Elles sont de plus en plus nombreuses à devoir réintégrer la vie active pour joindre les deux bouts, à un âge avancé. Ginette, 73 ans, tient un stand au marché aux puces de Saint-Ouen. D'autres grands-mères s'investissent dans les métiers de la garde d'enfants, allant jusqu'à s'improviser «mamie au pair» à l'autre bout du monde pour éviter la solitude et l'inactivité, ou font des ménages. Certaines n'ont même jamais cessé de travailler. Qu'est-ce qui pousse ces mamie boomeuses à retrousser leurs manches ?